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Introduction

         De nos jours, les Hommes cherchent constamment l’innovation, le progrès, dans de nombreux domaines notamment en pensant au futur, à l’avenir. Ce qui nous amène directement sur le sujet des villes durables sur lesquelles nous allons travailler. Les villes durables sont des villes en adéquation avec le développement durable, c’est à dire qu'une ville va assurer les besoins de la génération actuelle, sans compromettre les besoins des générations futures. Pour cela, la ville doit respecter des aspects environnementaux, économiques, et sociaux, sur le long terme. Nous allons les mettre directement en relation avec le biomimétisme, un concept et une philosophie redécouverts au début des années 1990 aux États-Unis. En effet, le biomimétisme est le fait pour l’Homme d’innover grâce a la nature qui l’entoure. Si l’Homme ne trouve pas la solution à son problème, la Nature l’a peut-être déjà trouvé et optimisé… Après plusieurs conférences (Rio 1992, COP 21...), commencent à se dessiner de plus en plus de projets en lien avec le biomimétisme tel que nous pouvons le concevoir de nos jours. Nous avons décidé de nous interroger sur la question suivante : Le biomimétisme est-il la solution des villes durables ?  

 

Ce sera la problématique de notre sujet de TPE, qui entre dans la partie « Structures ». Nous répondrons à notre problématique en trois parties distinctes :

  • 1/ Le retour de la nature au cœur des villes

  • 2/ Innovations biomimétiques durables

  • 3/ De l'utopie à la réalité

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Nous allons définir les termes les plus importants de notre problématique, soit les villes durables et le biomimétisme.

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Les villes durables : Ce sont des villes en adéquation avec les idées du développement durable, qui vont assurer les besoins de la génération actuelle, sans compromettre les besoins des générations futures. Pour cela, ces villes doivent respecter des aspects environnementaux, économiques et sociaux, sur le long terme. Ces villes ont plusieurs objectifs définis. Il faut qu’une ville durable respecte le plus possible son écosystème, la biodiversité autour d’elle. Ce doit être une ville propre, où les rejets de CO2 doivent être faibles voire nuls. Une ville durable doit également produire l’énergie qu’elle consomme soit de manière écologique, soit avec des énergies renouvelables. Ces villes n’ont pas seulement des enjeux écologiques mais aussi des enjeux économiques et sociaux, avec une économie locale élevée où les personnes peuvent marchander entre elle sur une petite distance et n’ont pas besoin de s’approvisionner avec une marchandise venant de loin. Ce qui se traduit pour les enjeux sociaux par une équité sociale, avec une accessibilité ouverte à tout le monde à la santé, à l’éducation, aux services collectifs, aux logements et à l’emploi.

 

Biomimétisme : Le biomimétisme, littéralement "imitation de la vie" vient du grec bios voulant dire la vie et de mímêsis signifiant imitation. C'est le fait que nous nous servions de la nature, qui était là bien avant que les êtres humains apparaissent, afin de trouver des solutions à toutes sortes de problèmes, la plupart étant techniques. Bien que l’étymologie du mot soit celle-ci, la signification a désormais quelque peu changé dans la manière dont nous la concevons de nos jours. Effectivement, au milieu des années 1990, Janine Benyus, qui a en quelque sorte « redécouvert » le biomimétisme et l’a redéfini. Dans son livre "Biomimétisme: Quand la nature inspire des innovations durables", Benyus précise que le biomimétisme ne doit pas seulement être une démarche inspirée de la nature, du vivant, mais qu'il doit aussi être durable, ce qui correspond donc pour l’instant avec la « ville durable ».

      Mais pourquoi le biomimétisme ? La nature est une ressource inépuisable et le fait d’utiliser cette nature est une nouvelle connaissance et une révolution. Comme le dit si bien Idriss Aberkane, «Imaginez que nous sommes dans une grande pièce depuis des générations, il y a une grande bibliothèque avec plein de livres dedans mais nous ne savons pas que ce sont des livres. Donc nous nous en servons pour nous chauffer, ils brûlent très bien sauf que petit à petit on les détruit tous. Un beau matin on s’aperçoit que ce sont des livres et découvrons plein de choses utiles et des solutions à toutes sortes de problèmes. Donc là on arrête de les brûler et au lieu de les utiliser comme matière première, on s’en sert de connaissances. Il y a plein d’innovations dedans. En fait la bibliothèque correspond à la nature, les livres aux innovations, et le biomimétisme est la science qui nous dit de lire cette bibliothèque au lieu de l’abimer. Aussi, lorsqu’on partage un bien matériel, on le divise, tandis que lorsqu’on partage une connaissance, on la multiplie. C’est à dire que si nous considérons la nature, notre planète, comme un bien matériel, nous la diviserons jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien tandis que si nous l’utilisons comme connaissance, les besoins des générations futures ne seront pas en jeu, nous rentrons dans la durabilité."

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